C'est l'histoire d'une ado un peu perdue... C'est l'histoire d'un garçon un peu solitaire... Ensemble ils ont donné naissance à …
"Il e(s)t Elle" est un recueil de poésies dans lequel Pascal Pacaly nous livre sa vision d'une certaine jeunesse pour le moins désenchantée. Une jeunesse qui se cherche, une jeunesse érotique, sexy et musicale. La musique comme ultime échappatoire, comme fuite d'une réalité qu'on rêvera comme meilleure.
"Du maquillage sur ta joue Ton ultime dégoût Ton premier rendez-vous Qui coule S'accumule Dans tes veines Dans ta haine"
Ce recueil fut publié en novembre 2007 aux éditions Les 2 Encres.
La couverture a été réalisée par la photographe Nathalie Sicard.
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Le baiser gay comme un peu imparfait Toi et moi on fait ce qui nous plait Dans la main dans le corps Juste une nuit encore plus fort Le Baiser gay, ce sera beau, je te promets On se retiendra à l'intérieur comme un pamphlet
Mouillé déposé sur ta peau s'il le faut Oublier la raison, oublier la morale Laisser le doute, un poison fatal Et qui s'installe S'aimer à la folie, cicatriser nos plaies T'exaucer, t'exhumer sur mon souhait Te lécher les lèvres, te toucher l'imprudence Oui, c'est si bon de leur faire offense A ceux qui ne comprennent pas, Ceux qui ne veulent pas Voir ça Toi et moi Toi sur moi Et encore une fois on aimera ça A l'envers, à l'endroit Un peu comme tu voudras Juste être dans tes bras Oublier le temps, oublier les gens Etre amoureux à contresens…
Le baiser gay, c'est te caresser, t'embrasser Etre ton homme, être ton nom à l'envoûté Essayer la pluie, essayer de se faire male Essayer de s'envoler un peu trop sale Le baiser gay, c'est mourir à l'essentiel C'est graver il est beau, il est belle C'est aimer il est il, il est elle...
A TV Star C'est ce que tu es Dans ta tête Dans ton corps Le langage du condamné Quand seule cette nuit Seule dans ton lit Rendez-vous dans la boîte à rêves Pour la petite fille qui ne s'achève Pacotilles de ton disco Ils se donneront à ton hymen A l'offrande De tes sens, Ta future déchéance. Mais les photographes et les autographes Sont la vie rêvée des anges Et un peu de poudre sur tes yeux Quand le verre n'est qu'une paroi Tu verras, Si tu y crois, Il n'y de montagnes Qu'on ne grimpe Si tu as la foi On t'élèvera des croix Sur les autels de ton temple Sur l'indécence de la reine Pucelle qui se consume dans l'arène Le fantôme de toi vole dans leurs éclats Oui, tu les imagines, Ces parterres de fleurs, de roses et de flashes Tous à genoux Pendus à tes bijoux A ta gloire Les mains moites De celle qu'on idolâtre La princesse sur son trône Suspendue à leurs cous
Héroïne born a TV Star Now, that's what you are
Les bourgeois Sont des palaces Des visages Qu'on efface A volonté. Liftés d'être si comprimés Si obstrués Les bourgeois Sont efficaces Dans leur glace A la manière des pouffiasses Ardemment Avidement pour exister S'inventer des royautés Des royalties Pour faire comme si Pour n'être que des riens Des moins Que bien D'être aux hémisphères Aux antipodes Des codes Gondolés et cerclés De vanités De morve De mors Entre les dents En orient comme occident En arrière comme en avant Les palais déconfits La mine réjouie De se savoir regardés Auscultés Des deux bouts Et de finir en corbeaux En morceaux Pâté à journaux La merde dans le beau Dans les yeux Parce que ça aveugle mieux De se croire heureux De se dire que tout est encore possible Les cadavres sont biens les rois de la bible O, mais la pomme est pourrie Le vers a flanché de l'autre côté Dire que s'il avait essayé Il aurait pu nous côtoyer, et Accidentellement Amoureusement Violemment Etre une prison Etre une option Une interrogation Dans leur émission
Bande de cons Temples et jurons Que je suis Que nous sommes Tous Car Qui sont les pommes Qu'avalent les hommes ?
Que tu me pompes Que l'on se trompe T'écrire des proses Des poèmes En plein combat En plein outrage Obstinés Teintés de vérité Dans les cavités De ton corps Tuer les putains La tête première Me fracasser contre tes saints Les laisser crever sur leur page Comme un vibrant hommage De notre dévergondage Pour qu'ils sachent Qu'une simple trace Qu'une simple tâche Dans le noir ne s'efface Et bouche bée à bouche bée Dans l'art et la manière Dans leur décrépitude Leur interlude Et leur donner une bombe Qui ouvrirait nos tombes Couvrirait Leurs hécatombes Leurs prélèvements De ta chair De ton con-ifère.
Et nous perdus chez les dieux Nous, petits soldats Inouïs Ahuris Nous, apôtres de leur vomi Chien fidèle et qui applaudit Tête vide et appauvrie Pervertie Dans une tendinite un peu voilée D'une moisissure constamment violée Mais qu'ils s'aiment Qu'ils dorment Dans mes bras O, mais qu'ils baisent Pour voir comment c'était Tout au début De toi Pour voir comment c'était Avant L'amant