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" Destruction, aliénation et le cœur de la nation. "

Toute première œuvre publiée (en 2002), Les Maux d'Amour sont les regards posés par un jeune homme qui, sortie de l'adolescence, entrera trop rapidement en collision avec une société dont il ne soupçonnait pas les vélites et l'oppression. Véritable machine à détruire, à broyer, tel un lavement de cerveau, celle-ci fourmille de prisonniers qui n'ont même pas conscience de leur état ; croyant à une pseudo liberté qui ne sied qu'à leur donner l'envie nécessaire de continuer à faire partie de ce gigantesque puzzle où l'humain n'est désormais plus que l'un des vulgaires rouages du moteur de la Machine. L'auteur se demande ainsi à quand " l'ère de la révolution " et si celle-ci n'est qu'une autre aliénation. La beauté, le sacré et la pureté font, pour leur part, office de bulle d'air, de lueur dans ce monde aseptisé, tel un rêve dont on ne voudrait se réveiller. Ainsi, deux forces s'installent, deux forces s'affrontent : le beau contre le laid. Les anges contre les démons. L'élévation face à l'anéantissement. Enfin, la construction face à la déconstruction.
Amour, révolte, sang, beauté et vie en seront les cinq divisions de la colère, les secrets de la terre.
Cette même terre qui se meurt dans la source, celle dont ses enfants puisent en son sein la destruction fatale, et finale.
Réflexion sur les maux de notre temps, Les Maux d'Amour n'en sont pas moins les doutes posés par une jeunesse qui à défaut de tomber trop vite voudrait ne plus s'enterrer dans la soumission.
Vos gestes, si insatisfaits
Parfum fatal sur vos pétales
Un monde à l'imparfait
Le ciel et les fleurs du mal

Et je n'en peux plus
Devant vous, je me suis mis à nu
Madame, comme vous m'avez déçu
Je n'ai eu droit qu'à un aperçu

Je voulais et je pleurais
Un futur en soumission du passé
Le cristal en larmes de regret
Le suprême en appel désespéré

Et je n'en veux plus
Devant vous je me sens dévêtu
Madame, comme vous auriez pu
Peut-être, me serais-je retenu

Madame, sans dessus-dessous
Madame, ma nudité à vos genoux
Justine, une nouvelle étoile, un nectar divin
Enfantée du néant, ce sera ta fin
Justine, une cicatrice sur nos corps
Du sang et de la mort

Mais toi tu cours, tu t'enfuis dans la vie
Mais toi tu pleures, tu te meurs dans l'infini
Et je me rappelle nous deux amoureux
Mourir ensemble comme un seul vœux

Justine, une nouvelle victime, un nouveau crime
Une nuit pour descendre dans l'abîme
Justine, mon amour dans le sang
Mais dis-moi où est-ce que tu es à présent ?

Mais toi tu brûles dans nos corps d'amants
Te restes-t-il encore un peu de nous vivant ?
Mais toi tu jouis encore dans mon lit
M'aimerais-tu si j'étais encore en vie ?

Justine, l'inspiration dans tous mes sens
Celle qui n'a plus que le goût de l'offense
Adieu aux armes, adieu aux rêves
A cris ouverts, marche ou crève
Explosion, sans réaction
Le cœur de la nation

Insectes nuisibles
Ecrasés par la bible
L'année des cimetières
Redevenir poussière

Futur noir
Passé sans histoire
Transcription, description
Fleurs sans émotion

Larmes de trottoir
Défense d'y voir
Continuer à y croire
Effacer nos mémoires

A cris ouverts
Tombeaux sur la terre
La mort dans nos pores
Marchands de crises, tels des porcs

Partir et rêver
Fuir la réalité
Décéder de mourir
Ne plus vouloir souffrir

Les sirènes, aphrodisiaques
Les gouvernants, pervers et maniaques
Plus que des libertins
Un baiser sur ma main

Enfin terminé
Un monde à recommencer
Notre destin, capitale
Le mâle, général

Sueur, corps d'amants
L'amour quel que soit le temps
Des serpents dans la mer
L'enfer sur nos terres
© 2008 – Pascal Pacaly Site Officiel - Tous droits réservés
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