[./trashpalace.html]
[./accueil.html]
[./biographie.html]
[./rockaddictions.html]
[./cadavresexquis.html]
[./rockstories.html]
[./hdmg.html]
[./hdmg.html]
[./ilestelle.html]
[./songs.html]
[./expo2087.html]
[./heroine.html]
[./candy26sandy.html]
[./poemes26nouvelles.html]
[./salem.html]
[./lamoureux.html]
[./justine.html]
[./lesmauxdamour.html]
[./presse.html]
[./video.html]
[./liens.html]
[Web Creator] [LMSOFT]
Publié en 2004, L'Amour-Eux est tout d'abord un recueil empreint à la solitude. Celle de l'amour où les blessures du passé ressurgissent parfois avec tant de douleurs, tant de sang et de passion. C'est un jeune homme d'une quinzaine d'années qui nous guidera dans le douloureux sentier du corps et du cœur. Sa vision de la société qu'il rejette et dont il se sent rejeté lui obscurcira un ciel aux couleurs crépusculaires du pessimisme et où le rêve prendra peu à peu le pas sur une réalité bien trop sordide pour réellement exister. Justine, son amie de lycée, l'entraînera sur les pentes épiques de l'amour auquel elle lui ouvrira les portes de son royaume, de sa chair, et de son temple aussi. Mais Justine est-elle vraiment ce qu'elle dit être ? N'est-elle pas au fond, le fruit d'une nouvelle (dés)illusion ? L'imagination ne prend t-elle pas sur la raison ? Car parfois, quand à l'agonie de tant de désespoir, de tant de silences, on se construit des bulles, on s'élève des murs, comme pour mieux se protéger d'un dehors qu'on ne veut plus, qui saigne trop fort. Et on ne veut plus souffrir. Alors on se bâtit un monde, son monde, plus magique, plus merveilleux que tous les crachats que déversent les écrans pasticheurs. Et on ferme les yeux. Pour oublier. Et jamais plus les rouvrir.
Ce parcours initiatique d'une adolescence sans compromis et sans rêve sera le principal fil conducteur du recueil. Divisé en trois parties, la découverte de son corps, les premiers émois amoureux et de la symbiose sexuelle, ses poèmes traversent l'amour comme une flèche perce le cœur, pour que le sang qui en découle soit plus pur, plus vrai. Pour que la grâce n'est enfin, à sa bouche, plus qu'une seule ode, qu'un seul prénom : Justine.
C'est dans l'eau sacrée qu'elle s'est constellée, dans les bains de l'univers sacrifié
Et elle a hurlé, elle a pleuré toute sa solitude, toute la nuit, prosternée
Des couronnes, colliers de la prisonnière, et ses lèvres qui voulaient, ses lèvres qui mouillaient
Et elle a crié, rose hurlante aux pétales en nage, ses épines qui la saignaient
Éclot, le paradis rose, le soleil, vertes collines en fleurs, la liqueur
Et elle nue, au paroxysme, à l'émoi, allongée sur le velours de ses pleurs
Les parfums embaumaient l'air, les ébats des sirènes à l'orgasme des océans
Pour le fruit d'une rose hurlante, des larmes de fer sur ses chaînes de sang
Elle brillait le magique et les étoiles, son âme en aura de ses sens
Les anges et les dieux souillés, et la musique qui mettait son corps en transe
Les nuits brouillées de ses éclairs, en rage, en tempête chez les dieux
Et ma belle, enivrée à l'or de ses cieux, l'aurore de nos yeux
Des cicatrices éperdues dans ses pupilles à la fraise
La foudre illuminant la révolution engendrée, et son corps, de braise
L'enfer en flammes, c'est ma rose qui souffle l'offense
Et dans les chairs de la désobéissance,
Elle se construisait des royaumes nouveaux à l'empire de ses sens
Et ce soir, ma chérie, mon coeur qui entre dans la danse
Ses fesses à l'hymne de ses hymens, à l'autel de ses fureurs
Sa peau douceur, mélancolie de mes armes, mes astres en prose de mes pleurs
Des rivières parfumées aux pétales de roses, aux bougies de ses yeux lunaires
Je touche à son élixir, en romantisme de sa tendresse, dans le doux, le creux de ses guerres
Le papillon de pétale à la rosée de son envol, ses ailes d'or déployées dans les chemins sanctifiés
Un cristal, l'éclat de l'Eden, et brille le sacré des anges,et les princes dévergondés,crucifiés,cachés
Un baiser pour l'irréel, l'éternel de nos croyances
A deux, les amoureux baignant dans la souffrance
Ils se croyaient immortels enfants, l'harmonie en poussière de perles de feu
Et ma rose hurlante, au corps des plaisirs du voluptueux
Enveloppée dans mes bras, elle au pied de la forêt, ma princesse qui pleure, endormie
Ses courbes je caresse, je la mouille, que dieu me pardonne, je touche à l'interdit
Un océan de désir coule dans ses veines
Sylvia parée aux bijoux, libertine conquise reine
La voilà à deux mains à l'apogée de son instinct
L'amour, le sexe engendré et le fruit catin
Les étoiles, éternelles constellées de la nuit noire
La belle à sa fenêtre, les rideaux velours et les miroirs
Il la voit, et elle attend qu'il fonde
Une glace à la fraise sur les lèvres du monde
Le rêve dans ses yeux qui l'inonde
Pour le glamour d'un soir, l'éclat en pompe des ondes
S'aimer dans le contresens de l'offense
Bientôt la croix sera sans défense
Mais il n'en peut plus
A ses genoux, elle s'est enfin mise à nue
Demain, ils ne le voudront plus
La luxure dévoilée, la fleur dévêtue
Ce sont leurs débats qui déflorent le temps
Leurs prières en cris blasphème des amants
Les bouches, les mains, tout s'active
Au creux de ses reins, Sylvia qui se sent revivre
L'amour qui pénétra les lois, la position sur le système
L'amour qui s'offrit dans les abymes du diadème
A jamais les autres se demanderont pourquoi
Et eux diront juste qu'ils aimaient ça
Ca en attendant que la poussière recouvre la terre
Sylvia qui préféra s'abandonner à la chaire
Car avant que tout soit fini
Sylvia voulait enfin goûter à la vie
Sans liens, détachées de nos illusions
Décomplexée, expiant dans les abysses de la fusion
Il est si bon de se sentir vivant
Que lorsque tout nous rentre dedans
Les vagues vinrent s'y briser à l'intérieur
Dans les profondeurs des eaux, l'amour fut son bonheur
Et quand la solitude nous enchaine
Que tout crève dans nos prisons humaines
La nuit illégitime aux fonds de ses pupilles
Ce sont les anges en absolu de cette fille
Ils dansent en constellation, en fusion de son âme
Ils dansent astrogirl, l'union au bord du précipice, l' infame
Les flammes, le sang et les blessures de l'enfance
Tel une fleur qui rentrerait en transe
Tel une douceur qui abreuverait ma liqueur
Une etoile qui battrait de son coeur.
Alors arrive cette fille
Cette fille qui brille
Et on voit le paradis qui l'accompagne
On voudrait tant être sa compagne
Que les frissons nous brûlent, se parent à nos peaux
Pour qu'enfin, qu'enfin l'Eternel jouisse dans le beau.
Alors les anges pleurent à notre infini
Ils pleurent de la voir ainsi
Astrogirl dans le beau, les yeux noyés a l'eau
Elle me regarde, en huitieme merveille elle me désarme
Moi le roi exquis, moi conquis par cette reine, comment ne pas rendre les armes ?
Car dans un monde enfanté d'elle
Si la grâce avait un nom , astrogirl brillerait la plus belle.
Et la voilà qui me tend la main
La nuit recommence
Douce adolescence
Le feu pour un simple de ses baisers
Ses lèvres en toutes volupté
C'est la que tout a commencé
Que le la flamme s'est déclarée
Et me voila, le bleu, les yeux dans ses étoiles
Vague murmure dans l'océan
Même les dieux ne me parlent plus que d'elle
S'arrête le temps
La fée qui apparait dans un bruissement d'ailes
Le doux de ses yeux
Comment ne pas être son voeu ?
© 2008 – Pascal Pacaly Site Officiel - Tous droits réservés
Design by LiLi