C'est dans l'eau sacrée qu'elle s'est constellée, dans les bains de l'univers sacrifié
Et elle a hurlé, elle a pleuré toute sa solitude, toute la nuit, prosternée
Des couronnes, colliers de la prisonnière, et ses lèvres qui voulaient, ses lèvres qui mouillaient
Et elle a crié, rose hurlante aux pétales en nage, ses épines qui la saignaient
Éclot, le paradis rose, le soleil, vertes collines en fleurs, la liqueur
Et elle nue, au paroxysme, à l'émoi, allongée sur le velours de ses pleurs
Les parfums embaumaient l'air, les ébats des sirènes à l'orgasme des océans
Pour le fruit d'une rose hurlante, des larmes de fer sur ses chaînes de sang
Elle brillait le magique et les étoiles, son âme en aura de ses sens
Les anges et les dieux souillés, et la musique qui mettait son corps en transe
Les nuits brouillées de ses éclairs, en rage, en tempête chez les dieux
Et ma belle, enivrée à l'or de ses cieux, l'aurore de nos yeux
Des cicatrices éperdues dans ses pupilles à la fraise
La foudre illuminant la révolution engendrée, et son corps, de braise
L'enfer en flammes, c'est ma rose qui souffle l'offense
Et dans les chairs de la désobéissance,
Elle se construisait des royaumes nouveaux à l'empire de ses sens
Et ce soir, ma chérie, mon coeur qui entre dans la danse
Ses fesses à l'hymne de ses hymens, à l'autel de ses fureurs
Sa peau douceur, mélancolie de mes armes, mes astres en prose de mes pleurs
Des rivières parfumées aux pétales de roses, aux bougies de ses yeux lunaires
Je touche à son élixir, en romantisme de sa tendresse, dans le doux, le creux de ses guerres
Le papillon de pétale à la rosée de son envol, ses ailes d'or déployées dans les chemins sanctifiés
Un cristal, l'éclat de l'Eden, et brille le sacré des anges,et les princes dévergondés,crucifiés,cachés
Un baiser pour l'irréel, l'éternel de nos croyances
A deux, les amoureux baignant dans la souffrance
Ils se croyaient immortels enfants, l'harmonie en poussière de perles de feu
Et ma rose hurlante, au corps des plaisirs du voluptueux
Enveloppée dans mes bras, elle au pied de la forêt, ma princesse qui pleure, endormie
Ses courbes je caresse, je la mouille, que dieu me pardonne, je touche à l'interdit