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Part V : Dans leurs silences


« Ils t’ont condamnée, enterrée. Cette petite fille n’existe plus. Ingénue mise à nu, ils ont changé ton nom, ton corps, ton âme. Et ton passé aussi. Oui, tu as trépassé, sur leurs sentiers, prisonnière de ces chemins boueux tortueux.
Tu l’as ton nom. Oui, regarde-le, étalé sur leurs pages de pacotille, les unes des magazines. Mais ce n’est pas toi, ce n’est plus toi. Sarah, non je ne te reconnais pas. Mais qu’on t’ils fait de toi ? Vas-y, vas-y, confesse-toi, juste un doigt pour voir ce qu’il reste de toi. Car aujourd’hui, partout tu t’appelles… non, partout on t’appelle Candy. Candy, oui, comme un bonbon


Que l’on suce
Qu’on exécute

Et sous la langue, dans leurs silences,
Culbutent.


Tu y es sur cet écran. Géant, non ? On t’a appris à chanter, à danser. Formatée, reprogrammée et déformée. L’audimat, oui, c’est le plat principal de tout ça, de ta drogue tu vois… T’as gagné, sûr… ouais, sûr… On te veut, dans ces soirées te toucher, la peau et le reste, tout… tout pourvu que ce soit toi. Tu t’es élevée, toute seule, jambes écartées. Tu vas tout leur donner. Tu t’y es obligée.
Et eux, la célébrité, le cathodique… tu sais Sarah…



Parfois je rêve encore de toi
Et n’oublie jamais
Que ce garçon brun et ténébreux que tu croisas


C’est moi ! »






Part V : Dans leurs silences


Regarde-les, oui, regarde-les bien
Ils ne voient plus que toi
Libertine,
Couchée,
Sur la couverture des magazines
Au firmament
En victime de ton propre crime
Désormais, tous ne verront plus que ta cime.
Ils ont changé ton nom
T’ont inventé
Un passé
Une notoriété.
Les petits papiers t’encensent
Mais dans leur connivences
Dans leurs silences
Moi je ne vois que ton absence.
L’écran cathodique
Le cauchemar du magique
La naissance du tragique
T’as rendu si heureuse
Si peu vertueuse
De ton sort
Si aguicheuse
De ton corps

Ou est cette fille
Qui se lovait dans son lit
Qui souffrait
D’un amour
Sans retour
Est-ce encore toi ma chérie
Est-ce encore toi qui joui ?
T’ont-il complètement pervertie ?

Et devant l’écran, ton sourire si éclatant
Que même les étoiles s’y reflètent dedans…
  
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